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Le sésame, cette petite graine blonde qui agrémente vos assaisonnements et les petits pains de votre boulanger, vous connaissez ? Il s’agit d’une céréale pleine de vertus et de bienfaits ! Originaire de Centrafrique où cette plante est très répandue, je me suis lancée en janvier 2016 dans la commercialisation de son huile, 100% équitable. Celle-ci est commercialisée sous l’appellation « Yashe » qui signifie femme battante en Banda, un dialecte de République Centrafricaine.
Et
c’est justement pour aider ces femmes Centrafricaines qui
exploitent cette ressource à Sibut dans la région de la "KEMO" que
j’ai entrepris il y a déjà 7 mois de lancer ma propre huile de
sésame, 100% équitable à Besançon. Le sésame représente bien
plus qu’une matière première pour ces femmes, c’est leur moyen
de subsistance dans un pays qui a connu de nombreux conflits et
souffre encore de la guerre.
En soutenant mon projet, vous soutenez un commerce de Besançon mais aussi tout un territoire de Centrafrique.
Graines de sésame Huile de sésame "Yashe", 100% équitable
Le sésame est l'une des plantes les plus anciennes de la planète utilisée pour les qualités nutritives de ses graines et les nombreuses propriétés de son huile.
C’est une plante annuelle oléagineuse cultivée en Afrique et en Asie. L'huile de sésame est une huile riche en vitamine E. Elle contient deux antioxydants naturels, favorables dans la constitution des cellules nerveuses et cérébrales. Le sésame aide à faire diminuer le risque de développer des maladies cardiovasculaires et permet la diminution du mauvais cholestérol.
Le sésame est donc utilisé pour … :
- La cuisine : cette plante agit contre le vieillissement cellulaire. Son effet analgésique et anti-inflammatoire agit contre les douleurs articulaires et rhumatismales, et les névralgies.
Délicieux biscuits au sésame faits-maison et très bons pour la santé !
- Et les cosmétiques : le sésame soigne les petites imperfections de la peau, adoucit la peau déshydratée ou irritée, assouplit l'épiderme et calme les démangeaisons. Son effet antioxydant en fait un antirides efficace. Elle nourrit et embellit également les ongles et les cheveux.
Je
me suis lancée depuis sept mois dans la commercialisation
d’huile de sésame 100% équitable
Je travaille en étroite collaboration avec 50 femmes qui cultivent le sésame sans engrais ni pesticide. Ainsi je me rends en Centrafrique durant les périodes de récolte et je participe aux travaux des récoltes avec elles.
J’importe ensuite les graines de sésame non grillées donc de couleur claire et presque inodores. Une fois en France, ses graines sont pressées en huile et mises en bouteille par mon partenaire, l’huilerie artisanale « Oléa ».
Les débuts sont très encourageants ; plus de 200 bouteilles ont déjà été vendues !
Grâce à
votre soutien, je pourrai développer mon entreprise et vous
proposer des produits de qualité à prix accessible.
J’ai
aussi eu l’honneur d’être nominée au concours «
Initiative au Féminin » le 19 octobre 2015. Cela m’a beaucoup
encouragé dans ma création d’entreprise !
De plus j'ai suivi la formation « Créer et gérer son entreprise » en 2015, délivrée par Initiative Doubs Territoire de Belfort. Cette formation permet d’étudier la faisabilité du projet : cohérence projet personne, gestion du temps, étude de marché, étude juridique, étude financière, communication. Son financement est assuré par le Conseil Régional de Franche-Comté et le Fonds Social Européen ou par le fonds de formation pour les salariés (FONGECIF) ou encore dans le cadre d'une convention de reclassement personnalisé).
France 3 a présenté au
cours d’un reportage mon activité :
Je souhaite mettre à la disposition des consommateurs de Besançon et plus largement des Français, une très bonne huile issue d’une agriculture raisonnée, produites par des acteurs responsables. Ce projet s’inscrit complètement dans une logique de développer de manière durable les territoires, celui de Besançon et celui de la Kemo.
Je compte vendre l’huile de sésame dans des épiceries fines à Besançon et lors de grands événements tels que le marché de Noël.
Cela permet de soutenir les femmes de Centrafrique avec qui je travaille étroitement par le biais de mon association « Centrafrique sans frontières ».
• Organiser les productrices pour une meilleure logistique ;
• Améliorer le sol sans pesticides pour un meilleur rendement ;
• Mieux rémunérer les producteurs afin de leur permettre d’améliorer leurs conditions de vie ;
Si
les conditions de vie des femmes cultivatrices s’améliorent, cela
peut créer des revenus stables, pour elles et les plus
jeunes. On pourra transformer sur place une partie du sésame en
huile pour les consommateurs centrafricains.
L’objectif dans 3 ans est de mettre en place un comité de réflexion, et avec ceux qui le souhaitent, d’organiser un séjour sur le terrain afin de réfléchir et voir comment continuer le développement.
La bonne santé de Yashe permettra avec le temps de soutenir la scolarité des petites filles afin de leur permettre de faire des études aussi longtemps que nous les aînés quand l’économie de la Centrafrique marchait encore convenablement. …
Ifété vient d'échanger sa cuvette de graines et tient fièrement son pagne.
Je
suis originaire de la République Centrafricaine, pays
enclavé, très pauvre avec l’un des meilleurs climats tropicaux au
monde qui serait très riche et stable si les seules richesses qui
intéressaient ses dirigeants et autres prédateurs n’étaient celles
de son sous-sol (diamant, or, uranium). Ce qui engendre une
instabilité chronique et un taux de chômage record.
Je suis arrivée en France en octobre 1979 avec un Bac sciences économiques et une bourse pour faire des études supérieures. Mon rêve est de me spécialiser dans l’agroalimentaire afin de pouvoir améliorer la production agricole de ma région, la transformer, la vendre afin de permettre aux paysans de mieux en vivre.
J'ai dû repousser mon retour définitif en Centrafrique après mes études et me suis installée à Besançon, ville accueillante et agréable à vivre.
En
2001, face au Sida qui faisait rage en Centrafrique, un pays
constamment en guerre, je décidais de créer l’association «
Centrafrique Sans Frontière » ici à Besançon, ma ville
adoptive, afin d’aider les femmes à améliorer leur condition de
vie et à lutter contre la violence faite à leur égard.
Témoin de leur rage et leur capacité à se relever des drames successifs et à faire survivre mari et enfants, je leur consacrais un livre en 2008 : « Femmes de Centrafrique, Âmes Vaillantes, au Cœur brisé ».
Site internet: http://www.csf25.org/
Après nos actions auprès des femmes et orphelins du Sida à Bangui à partir de 2003, l’association a choisi d’intervenir dans la ville de Sibut situé à 185km au nord-est de la capitale afin d’aider les femmes à lutter contre la précarité (Pauvreté, absence de soins) et la violence avec le projet de construction d’une « Maison des Femmes » qui servirait de lieu d’information et formation dans différents secteurs : médical, social, et économique.
A partir de 2012 avec l’arrivée des rebelles SELEKA et de la milice ANTIBALAKA, les femmes dans les villages ont dû vivre cachées dans la brousse tout en continuant à cultiver la terre. Notre association a poursuivi ses interventions à leurs côtés avec une fréquence de 2 missions par an.
En attendant la construction de la « Maison Des Femmes », qui débutera fin 2016, l’association, grâce au soutien financier de ses partenaires tels que : La ville de Besançon ; L’association Mères Pour la Paix (MPP, comité de Champagnole) ; Aéroport De Paris (ADP) ; Rotary club (Coulommiers) a mené plusieurs actions auprès des femmes de Sibut telles que :
• Construction d’un four séchoir
• Formation des femmes à l’amélioration de la production du manioc qui est l’aliment de base ;
• Campagnes de microcrédit ;
• Distribution de semences ;
• Opération « troc de pagne » : l’association achète un pagne à 7500 Francs CFA et le donne aux femmes contre une cuvette de semences ;
• Organisation de réunions de sensibilisation contre les violences faites aux femmes avec le soutien des chefs de quartier
Avec les femmes musulmanes de Sibut Construction d'un four séchoir
Ce qui m'a
incité à faire appel à ce système est avant tout l'idée de
soumettre le
projet à un plus grand public et connaitre son
opinion.
De plus, le prix du fret aérien est plus avantageux pour une plus grande quantité de marchandises, or je n'ai toujours pas de salaire et ne peux me permettre d'importer une plus grande quantité.
La collecte BULB IN TOWN va servir à payer les frais d'importation des graines de sésame en plus grande quantité afin de faire baisser le coût de production.
Pour finir, j'espère, par cette mobilisation, sensibiliser le grand public aux conditions des femmes en République Centrafricaine et faire découvrir aux habitants de ma ville les bienfaits du sésame.
Un grand merci, cela me permettra de couvrir une partie des frais de transport des 500KG que je veux importer (2300€).
Un immense merci, cela me permettra de couvrir la totalité des frais de transport des 500 KG !
C’est incroyable, cela me permettra d’importer une tonne de graines de sésame et donc de baisser radicalement le coût de production. Je pourrai donc diminuer le prix à la commercialisation et proposer à la vente des bouteilles d’huile de 50 cl !
Graines de sésame sous vide
Les contreparties seront disponibles à partir de janvier 2017, suite à l'importation des graines de sésame.